Les services de garde sont sur leur écran radar

En amont de leur réunion annuelle en novembre 2017, Un enfant, une place envoyait une lettre (example) à la ministre fédérale responsable de la condition féminine et à ses homologues des provinces et des territoires leur demandant de travailler en collaboration avec le milieu des services de garde et les parents afin de transformer en profondeur les services de garde pour permettre aux femmes de véritablement atteindre l’égalité et la sécurité économique.

Comme point de départ, la lettre demandait aux ministres de

  • Rencontrer, discuter et travailler régulièrement avec les organismes œuvrant dans le domaine des services de garde;
  • Envisager la tenue d’audiences publiques spéciales fédérales sur les services de garde;
  • Trouver des moyens d’aider les organismes de services de garde à renforcer leur capacité organisationnelle pour être encore plus efficaces sur le plan de la recherche, de l’engagement citoyen et de l’éducation populaire.

Quelques ministres ont répondu à Un enfant, une place :

L’honorable Bronwyn Eyre, ministre responsable de la condition féminine, gouvernement de la Saskatchewan, a dit être « déterminée à faciliter l’accès à des services de garde réglementés et de bonne qualité, abordables, accessibles, flexibles et inclusifs ».

Dans ses négociations avec le gouvernement fédéral afin d’obtenir du financement pour l’apprentissage des jeunes enfants, la ministre Eyre a affirmé que « la Saskatchewan a également pour objectif le meilleur système de services garde qui soit et qu’elle est d’accord que le gouvernement fédéral se doit d’investir pour respecter son engagement de parité avec d’autres pays développés ».

L’honorable Siobhan Coady, ministre responsable de la condition féminine, gouvernement de Terre-Neuve et du Labrador, a reconnu que les femmes « au Canada sont plus susceptibles [que les hommes] d’avoir la responsabilité non seulement de la garde des enfants, mais souvent d’autres soins non rémunérés… et que cet état de fait peut avoir une incidence importante sur la situation sociale et économique des femmes ».

Elle a décrit des mesures mises en œuvre récemment par le gouvernement de Terre-Neuve et du Labrador, notamment une augmentation annuelle de 3,3 millions de dollars pour soutenir les éducatrices et éducateurs à la petite enfance et les familles, une subvention pour améliorer le salaire horaire des éducatrices et l’engagement du gouvernement à instaurer la maternelle à temps plein.

L’honorable Stephanie McLean, ministre responsable de la condition féminine, gouvernement de l’Alberta, a reconnu que « l’accès à des services de garde à l’enfance de bonne qualité et abordables était l’une des meilleures façons d’améliorer la sécurité économique des femmes et de promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes ».

Elle a dit que le gouvernement de l’Alberta s’est engagé à rendre plus abordable la vie des familles et, parmi plusieurs investissements à cet effet, elle a mentionné un investissement de 300 millions de dollars dans le secteur des services de garde pour 2017-2018 et une somme de 10 millions comme première étape pour établir un réseau de services de garde à 25 dollars par jour.

L’honorable Kelly Regan, ministre responsable de la condition féminine, Conseil consultatif sur le statut de la femme de la Nouvelle-Écosse, a dit que « la Nouvelle-Écosse s’est engagée à faire en sorte que les enfants, depuis leur naissance jusqu’à leur entrée à l’école, et leurs familles aient davantage accès à une gamme complète et intégrée de programmes d’apprentissage des jeunes enfants adaptés culturellement, ainsi qu’à des ressources et du soutien pour favoriser le sain développement des jeunes enfants et améliorer les conditions de vie de tous les enfants.

La ministre Regan a confirmé qu’en vertu de l’engagement de son gouvernement envers l’émancipation économique des femmes, la discussion portait fréquemment sur l’accès à des services de garde de qualité et qu’un groupe de travail, formé de hauts fonctionnaires, était chargé d’examiner la question. La Nouvelle-Écosse a investi dans les salaires des éducatrices et des éducateurs à la petite enfance et a fixé un seuil salarial minimal, et elle s’est engagée à mettre en place des programmes d’apprentissage fondés sur le jeu pour les enfants âgés de quatre ans.

Joignez-vous à la lutte pour des services de garde de bonne qualité, accessibles et inclusifs en faisant savoir au gouvernement que les services de garde sont une priorité. Rendez-vous à servicesdegardeéducatifspourtous.ca.